Nikola Tesla
Membre de 1881 à 1943
Nikola Tesla : un visionnaire et pionnier d’une nouvelle ère technique, dont les innovations se retrouvent encore de nos jours au cœur des appareils que nous utilisons au quotidien. Grâce à ses inventions, Nikola Tesla, qui était originaire de la Croatie actuelle, avait accédé à une notoriété mondiale pendant qu’il vivait aux États-Unis. Mais sa période européenne, qui était tout aussi palpitante, reste encore méconnue.
Cela est certainement dû au fait que Nikola Tesla menait à l’époque des expériences novatrices pour le compte de l’ACE. Ces expériences étaient en avance sur leur temps, et connurent une issue tragique. C’est pour cela que le club décida de les garder secrètes. Et ce jusqu’à aujourd’hui, car en raison d’un rapport de Jelica Munja (représentante de l’ACE en Croatie à l’époque) redécouvert récemment , les circonstances des événements dramatiques ont pu être redéfinies sous un jour nouveau.
C’est pourquoi le club rompt pour la première fois le silence sur l’un de ses plus ingénieux membres, et a la joie de présenter des découvertes issues de sa vie et de ses travaux antérieurs.
Selon l’une de ses maîtresses d’école, il était très doué pour les mathématiques dès son plus jeune âge, et sa compréhension de la technologie et de la physique a rapidement outrepassé celle de ses enseignants.
En lisant les notes que Nikola Tesla écrivit quand il était étudiant à l’université, on ne peut que conclure qu’il croyait fermement au pouvoir de la technologie, à la force de l’innovation, et qu’il concentrait ses travaux sur l’électricité. Son but ultime était de parvenir à transmettre l’énergie sans fil. Il écrivait :
« Les êtres humains sont composés d’énergie cosmique. De fait, on peut les intégrer à un faisceau d’énergie, puis les transporter d’un point A à un point B sous forme d’éclairs électriques. »
Ainsi naquit l’une de ses plus grandes et ambitieuses idées : une machine à téléporter, qui pourrait transporter les Hommes sous forme d’énergie pure via un éclair circulant entre deux tours. En 1881, il présenta son invention aux côtés de son assistant Erik devant un comité de son université. Jelica Munja a immortalisé ce qu’elle a pu observer ce jour-là dans les anales de l’ACE.
« Le public retenait son souffle ! Nikola Tesla voulait montrer que son invention fonctionnait déjà au format miniature. Il a branché le courant, ça bourdonnait, ça sifflotait, le générateur bondissait… puis la petite figurine disparut dans la première tour… des éclairs se mirent à circuler entre les deux tours… et… la figurine se matérialisa dans la deuxième tour. Un franc succès ! Sa maquette fonctionnait ! Révolutionnaire ! »
Mais à la place de l’enthousiasme qu’un tel accomplissement aurait dû générer, le public se montra sceptique et dédaigneux. Nikola Tesla fut même exclu de l’université pour ses expériences considérées comme trop osées. Jelica Munja ajouta dans son rapport :
« Une fois de plus, la célèbre maxime de notre père fondateur Bartholomeus van Robbemond se vérifie : d’abord, l’humanité refusera l’innovation, puis elle en dira du mal, et finalement, elle fera comme si elle l’avait toujours connue. C’est frustrant ! »
Comme l’ACE s’évertue depuis toujours à promouvoir l’innovation, Jelica Munja proposa à Nikola Tesla le soutien du club, afin qu’il puisse construire son invention à taille réelle. Elle décrivit ses premières impressions de l’inventeur comme suit :
« Nikola Tesla est un jeune homme vif d’esprit, et dont le cerveau regorge d’idées prometteuses qui pourraient changer la face du monde à jamais ! »
Le club mis à la disposition de son nouveau membre des fonds ainsi qu’un bâtiment industriel doté d’une centrale électrique pour y établir son laboratoire. En suivant ses schémas, Nikola Tesla construit alors une imposante tour avec une gigantesque bobine sur le toit du laboratoire. Elle devait servir à projeter les humains sous forme d’éclairs. Erik et Nikola expérimentaient sans relâche. Bientôt, Erik devint lui-même cobaye pour cette invention que Nikola Tesla baptisa d’abord du nom de code « Apparatus Ω ».
Jelica Munja soulignait :
« Nikola est l’archétype d’un véritable génie, avec les deux revers de la médaille que cela implique : il agit donc parfois dans la précipitation, et son enthousiasme peut le rendre imprudent. Je l’exhorte à mettre de l’eau dans son vin, et lui rappelle l’un des principes de l’ACE, qui veut que ses membres soient certes intrépides dans leurs actes, mais jamais irréfléchis ou déraisonnables. »
Et un peu plus loin, sa contribution suivante se présente dans un style inhabituellement lapidaire :
« Terrible accident. Erik gravement blessé au visage, Nikola atterré. »
Les écrits de Jelica laissent entendre que l’accident n’était pas le fait, comme on le craignait jusqu’à présent, d’un Nikola Tesla qui aurait surestimé ses capacités, mais bel et bien de militaires qui auraient cherché à détourner son invention. Les deux hommes prirent la fuite en urgence, et Erik sabota la machine à la hâte afin de la rendre inutilisable. C’est au cours de ce processus qu’il fut victime d’un accident qui le blessa sérieusement au visage.
Le Club aida Erik à prendre la fuite et l’aida à obtenir un poste d’ingénieur pour la construction de l’opéra dans la capitale croate Zagreb. Mais à partir de là, on perd sa trace : malgré tous les efforts mis en œuvre, pas le moindre indice n’a pu être découvert sur ses activités ultérieures. Les rumeurs, comme quoi sa disparition aurait un lien avec des légendes autour d’un fantôme masqué au sein de ce même opéra, n’ont jamais pu être ni confirmées ni infirmées…
Malgré la fin abrupte de ses expériences dans la Croatie actuelle, Nikola Tesla ne se laissa pas abattre, emporta ses idées novatrices et son esprit de découverte européen dans ses valises, et poursuivit ses expériences aux États-Unis. On ne sait malheureusement pas si la machine connue sous le nom de code « Apparatus Ω » a finalement réussi à téléporter des êtres humains. Mais la tour de Wardenclyffe, construite par Nikola Tesla à Long Island, ressemblait à s’y méprendre à celles qu’il avait érigé dans sa patrie natale, même si sa fonction officielle était différente. Ce qui est certain, c’est que ses recherches furent une étape majeure pour l’évolution de la technologie, et que ses inventions novatrices sont présentes de nos jours encore dans la plupart des appareils modernes.
Les artéfacts suivants de Nikola Tesla sont en possession de l’ACE :
- Grande bobine
- Journal de recherches